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Témoignage désespéré d’une abonnée

Il est tard, mais j’ai composé une parodie sur le thème des Animaux malades de la peste de La Fontaine, et je vous autorise à modifier et/ou à compléter ou rajouter à cette fable ce que bon vous semble et à le divulguer à tout le monde si vous le voulez.

 

Je suis désespérée de voir que rien ne change, et que nous sommes toujours dans la mouise, bien que les retards des trains se soient améliorés, je fais mes 5 heures de transport par jour, au lieu de 3h30 et j’en ai marre.

LES « ANES BONNES » MALADES DE LA SeNeCeFe

Un mal qui répand la fureur
Mal que la SeNeCeFe en toute honneur
Inventa pour punir les travailleurs,
Le Cadencement [puisqu’il faut l’appeler par son nom]
Capable de supprimer en un jour ce qui était bon
Rendait les usagers désespérés.

Ils n’étaient pas tous infligés, mais tous étaient affectés :
On ne voyait plus le sourire des abonnés
A chercher le quotidien d’une difficile vie ;
Nul paroles n’apaisait leur dépit ;
Ni Patriat ni Ferez ne rassuraient
Les usagers en émoi.

Les Tonnerrois mortifiés, plus de train sur leur quai
Une heure plus tôt pour le car, ils devaient se lever.

Les Auxerrois atterrés, plus de direct pour Paris y aller
Les correspondances non assurées, plus d’une fois sur le quai à attendre y sont restés
150 kms en 1H25, mais 25kms en 36 mn ils faisaient pour arriver à St Gervais.

D’Avallon ou de Clamecy, plus de train n’y partait,
Pour assurer leur trajet, la voiture ils prenaient.

Pour tous les abonnés, plus tôt ils partaient, plus tard ils rentraient
Plus d’heures de trajet car les horaires mal adaptés
Qualité de vie complètement dégradée et retards répétés.

ALORS

La Région tint conseil et dit : Mes chers amis,
Je crois que la SeNeCeFe a permis
Pour cette poignée d’abonnés, cette infortune
Que les plus malheureux d’entre eux
Se sacrifient pour la prestigieuse société
Pour nous gausser d’un cadencement organisé,
Peut-être obtiendrons-nous une solution commune.

L’histoire nous apprend qu’en de tels événements
On oblige à de pareils dévouements.

Nous ne flattons donc point : voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.

Pour moi, satisfaisant toutes mes ambitions
J’ai tout donné pour Dijon
Que m’avait fait Auxerre ? Nulle offense :
Il m’est même arrivé quelquefois de manger avec Soisson, son berger
Je ne suis donc pas coupable, mais je pense
Qu’il est bon que chacun se pose ainsi la question
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus dérangeant s’éclipse.

M’sieur dit….., vous êtes trop bon Président
Vos intentions font voir trop vos bassesses;
Mais continuer de les traiter de sotte espèce,
Est-ce un délit ? Non.non. Vous leur faites M’sieur
En les bernant, beaucoup d’honneur.

Et quant au berger, l’on peut dire
Qu’il était digne de tous vos maux,
Etant celui à qui vous avez pris la place à tous niveaux
En vous faisant un chimérique empire.

Ainsi dit et content d’applaudir.

Personne n’osa le contredire
De l’AIDUT, ni du CODEUS, ni les autres associations
Tous les gens querelleurs jusqu’aux simples pékins
Au dire de chacun, rien ne va bien, mais tout va bien.

Les « ânes bonnés » d’Auxerre vinrent à leur tour et dirent :
Nous avons souvenance qu’avant le cadencement, tout était bien
Pour Paris, un direct le matin et les horaires, c’étaient très satisfaisant,
Le travail, l’argent, le besoin, quelques obligations aussi nous poussant
Nous montions dans ce train pour notre labeur quotidien
Espérant rentrer le soir, pas trop tard à cause des retards.

Nous en avions tous le droit, puisque nous payons le forfait qui nous ait imposé.

A ces mots, on cria HARO sur les Auxerrois «d’ânes bonnés »
Un ………., prouva par sa harangue
Qu’il fallait évincer ce maudit animal,
Leur persévérance à survivre fut jugée un cas pendable
Retarder les trains d’autrui quel crime abominable
Plus aucun train pour eux, ça serait souhaitable,
D’être condamnés à ne plus travailler sur Paris, on leur fit savoir.

Mais remettre des trains directs Auxerre, Migennes, Joigny, Paris serait l’espoir.

Selon que vous serez puissants ou misérables, Messieurs les décideurs
Vos jugements nous rendront heureux ou nous sombreront dans le malheur.

Signé : Michèle, une abonnée d’Auxerre, trop fatiguée pour vous développer cette fable déguisée