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Les vraies raisons pour lesquelles il n’y aura bientôt plus de trains dans l’Yonne, hormis les trains touristiques.


«  Certains territoires, comme une partie du Massif Central, accèdent difficilement aux services supérieurs (hôpitaux, universités,…) et sont à l’écart des réseaux rapides (TGV, autoroutes ou routes express à 2 fois 2 voies, aéroports offrant de bonne fréquences. Ces zones couvrent environ 20% du territoire et concernent 8% de la population. Cette situation peut résulter de la vocation de certains territoires, dont l’écart des réseaux rapides peut même être un atout : zone de calme, réserve écologique, nature touristique particulière s’accommodant d’un relatif isolement.  »

C’est ainsi que la DATAR décrivait la desserte des pays isolés ou à faible densité dans la version du schéma de services collectifs de transport de voyageurs qu’elle a rendu publique à l’automne 2000, document qui était soumis à l’avis des parlementaires et des élus régionaux ou départementaux.

Mais ce paragraphe savoureux, qui décrit pourtant parfaitement la situation du Morvan et du triangle Auxerre-Clamecy-Corbigny, a été retiré de la version définitive du schéma de service collectif publiée en juillet 2001 par la DATAR, et l’on se demande bien pourquoi…

… sauf a considérer que la nouvelle version du schéma de services prend en compte les observations formulées dans les avis des commissions pour l’aménagement du territoire , qu’elles soient parlementaires, régionales ou départementales.

Ainsi, pour la Bourgogne, l’avis de la commission régionale pour l’aménagement du territoire établi clairement que depuis le 18 janvier 2001 les priorités en matière de desserte ferroviaires sont les liaisons Dijon-Nevers et Dijon-Mâcon.
Dans ces contexte, ce qui est surprenant dans cette affaire, c’est que les élus de l’Yonne donnent l’impression qu’il viennent de s’en rendre compte.

Ainsi, il convient de s’interroger sur le mystère de l’étrange absence de représentants de l’Yonne dans le comité de pilotage des transports express régionaux (TER).

Un autre mystère réside dans l’absence de référence et le silence relatif au plan départemental des transports en cour d’actualisation par le conseil général de l’Yonne, document qui doit être soumis à l’avis des maires des communes du département.

Mais, comme de tout inconvénient il convient de tirer une avantage, la décision de la SNCF de supprimer la desserte des gares situées sur l’ancienne ligne PLM (Tanlay, Brienon, Ancy-le-Franc, etc..) aura au moins eu le mérite de provoquer le réveil de l’Yonne, ou pour le moins de celui d’une partie de certains de ses élus.

Daniel Doppler
25 septembre 2001