A la SNCF …
c’est rack (et) tais-toi
Ma fille étudiante prend le train deux fois par semaine depuis cinq ans ; le vendredi soir pour revenir à notre domicile, puis le dimanche soir pour un retour sur Dijon.
Un dimanche soir du mois de juillet, en gare de Nuits-sous-Ravières, elle veut prendre son billet au distributeur automatique (pas d’autre solution puisque le guichet physique a été supprimé voilà quelques années) : le distributeur est en panne !
Elle s’adresse au chef de gare qui lui fait une attestation à présenter en cas de contrôle dans le train. Ce soir-là, elle est justement contrôlée. L’agent lui demande alors de s’acquitter du prix de son voyage. Elle n’a pas de monnaie […] elle présente alors l’attestation du chef de gare, sa carte Bourgogne Campus (50% de réduction) et sa carte bancaire Bagoo La Banque Postale qui lui permet depuis ses 16 ans de régler toutes ses dépenses chez les commerçants et de retirer de l’argent dans les distributeurs.
L’agent lui indique alors qu’il n’a pas l’appareil nécessaire pour consulter l’avoir de son compte et que cette carte bancaire, pour être débitée, nécessite une consultation préalable. Il lui dresse alors une facture avec le prix de son trajet : 5,10 euros l’amende qui s’applique et les frais de dossiers qui s’y ajoutent car il ne peut, soit disant, pas faire autrement et lui affirme que ces deux taxes lui seront retirées au moment du paiement au guichet de la gare de Dijon. Arrivée à la gare, ma fille se rend au guichet pour payer. La guichetière lui explique qu’elle ne peut en aucun cas, lui retirer l’amende ni les frais de dossiers : elle doit payer 44 euros ! Ma fille refuse de payer cette somme. La guichetière lui donne l’adresse du centre national des réclamations à Béziers et lui conseille de faire une requête. Ma fille écrit à l’adresse indiquée et explique sa mésaventure. La réponse est surprenante : c’est à ma fille d’avoir un moyen de paiement permettant de régler sur place son trajet ! Elle doit donc payer 44 euros payables sous quinzaine. Dans le cas contraire l’amende passera à 180 euros puis à 375 euros !
N’était-ce pas plutôt à la SNCF d’avoir un service lui permettant de prendre son titre de transport ? Est-ce l’usager de supporter les manquements et le carences de la SNCF ? Est-ce cela le fabuleux lien social que prétend être la SNCF et dont elle se vante à travers ces annonces publicitaires pompeuses ?
Je sais, dès aujourd’hui, le médiateur de la SNCF et fait appel à une association de défense du consommateur.
Mme E.TR.., Etivey